Source : dw.com
Emery Mwazulu Diyabanza, dont nous parlions dans un précédent article, a été jugé cette semaine dans l’affaire des vols d’œuvres d’art africain dans des musées européens. En effet, cet africain a tenté de dérober un poteau funéraire Bari au musée du quai-Branly en juin dernier, et une sculpture du Congo ce 10 septembre à l’Afrika Museum aux Pays-Bas. Lors de ces interventions, Emery Mwazulu Diyabanza se met en scène, telle une star, sur les réseaux sociaux, soutenus par de nombreuses personnes de son entourage proche, il cherche à dénoncer le pillage des œuvres d’art africain et militer pour leur restitution à l’Afrique, mais à qui en Afrique? Nul ne le sait. Où se retrouveraient ces oeuvres en cas de réussite du casse? Nul ne le sait. Cette démarche, illégale, et qui s'apparente à des méthodes maffieuses, provoque son arrestation pour tentative de vol en bande organisée d’un objet classé.
Le jour de son procès, ce monsieur se dit « très serein »; « L’État français a reconnu avoir pillé les œuvres d’art africain ». Pour ces faits, il encourt jusqu’à 150 000 euros d’amende et 10 ans de prison. Cependant, la décision du tribunal est tombée, il devra payer 1000 euros d’amende. Emery Mwazulu Diyabanza affirme que l’amende sera envoyée au musée du quai-Branly.