Emery Mwazulu Diyabanza est un congolais, dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises. En effet, l’homme de 41 ans en est à sa quatrième tentative de vol d’un objet classé, exposé dans un musée. Le motif de ces actions répétées serait la volonté de restituer les œuvres d’art africain à l’Afrique. Lors de ses méfaits, Emery Mwazulu Diyabanza se filme et déclare « récupérer ce qui lui appartient ».
A son actif : la tentative de vol d’un objet en ivoire au Musée des arts africains de Marseille, d’une sculpture du Congo à l’Afrika Museum, aux Pays-Bas, un poteau funéraire Bari au musée du quai-Branly Jacques Chirac et une sculpture… d’Indonésie. Emery Mwazulu Diyabanza a tenté, cette fois, de voler une œuvre, exposée au musée du Louvre, à Paris, et provenant en réalité de l’île de Florès en Indonésie. Il y a lieu de s'interroger sur les réelles motivations de cet individu...... rendre à l'Afrique des objets provenant d'Indonésie!
En effet, il ne semble pas s’être réellement renseigné sur les œuvres d’art africain qu’il entend "récupérer", "ramener à la maison". Alors qu’en est-il: volonté de s’approprier le mérite d’une action "politique", finalement vide de sens, réelle intention activiste, ou pire encore vols et recels d'objets appartenant au patrimoine de l'humanité? Quoi qu’il en soit, comme l’a rappelé le juge lors du procès du 14 octobre 2020, à Paris, il existe d’autres moyens de faire entendre sa voix. Relativement clément et compréhensif, le juge avait condamné Emery Mwazulu Diyabanza à 1000 euros d'amende, sans s'imaginer qu'il récidiverait à peine quelques jours plus tard.