L’Institut du monde arabe (IMA), à Paris, invite le public à explorer des futurs imaginaires à travers l'exposition « Arabofuturs, science-fiction et nouveaux imaginaires ». Jusqu'au 27 novembre 2024, cette exposition présente le regard visionnaire d'artistes d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient sur les avenirs possibles.
Une vision alternative du futur
En des temps où les perspectives optimistes semblent rares, « Arabofuturs » interroge sur les futurs qui nous attendent. Les commissaires de l'exposition, Élodie Bouffard et Nawel Dehina, ont réuni 18 artistes contemporains du monde arabe et de ses diasporas pour proposer un parcours divisé en trois parties, passant de réalités palpables à des futurs de plus en plus irréels et alternatifs.
Des thèmes diversifiés
Le parcours de l'exposition est structuré autour de plusieurs thèmes: « Gulf futurism et mélancolies urbaines », « Avatars et mondes amplifiés », « Subvertir la SF – Décoloniser le futur », « Hybridations et nouvelles humanités », « Archéo-fictions ou l’archéologie de la ruine », et « Mondes organiques, mondes à venir ». Chaque section invite le visiteur à réfléchir sur des visions variées du futur.
Une réflexion sur la catastrophe écologique
L’exposition met également en lumière l'urgence écologique et le dérèglement climatique, dessinant des mondes futurs où l'humain pourrait ne plus être présent. Les amateurs de science-fiction et de récits post-apocalyptiques y trouveront des échos aux craintes contemporaines d’une catastrophe écologique imminente.
En conclusion, « Arabofuturs » offre une réflexion profonde et parfois sombre sur les futurs possibles, à travers la vision d’artistes contemporains.