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C’est en 1974, à l’âge de 26 ans, que Jean-Loup Lévêque se rend pour la première fois en Afrique. Conducteur de travaux public, le jeune homme est au Mali pour construire un barrage. Il se lie d’amitié avec certains locaux et redécouvre un art que son père chérissait. En effet, à 21 ans, Jean-Loup Lévêque se voit offrir par son père la première pièce de ce qui constituera une véritable collection : un masque Kuba. 

Source : twitter.com

Après quarante années d’achats, de trouvailles et de voyages, Jean-Loup Lévêque met en vente sa collection. Les fonds récoltés seront reversés à des associations de femmes africaines. Le collectionneur l’affirme: ce sont les femmes qui portent le continent, il est question de leur permettre de s’autonomiser. En outre, Jean-Loup Lévêque souhaite « restituer autrement » : il explique que la jeunesse africaine s’est quelque peu désintéressée de son art traditionnel, en pensant qu’il se serait désacralisé en quittant l’Afrique et en ayant d’autres fonctions que celles d’origine. Quoiqu’il en soit, le collectionneur souhaite restituer à l’Afrique une part de son héritage.

La vente se doit également d’être un lieu de débats et de rencontres autour de cette question, c’est pourquoi plusieurs personnalités seront invitées. Parmi elles, Amobé Mévégué, Mariama Ouologuem, Béatha Mukantabana et bien d’autres encore.

« Passages » est en collaboration avec l’Association pour le développement économique et social en Afrique (l’Adesaf) et Damaris Maa, d’Initiatives des femmes africaines de France et d’Europe (l’Ifafe).